La Nintendo64 m’a permis de découvrir de nouvelles licences qui je ne connaissais pas ou qui n’existait pas sur la Super Nintendo.
Parmi ces licences, j’ai une pensée particulière pour Turok qui m’a fait à la fois découvrir un jeu rempli de dinosaure mais aussi mon premier et véritable doom-like.
Si vous aimez les indiens d’Amérique, les tyrannosaures cyborgs et les mantes religieuses géantes extraterrestres, cet article va vous plaire.
Une jungle embrumée et oppressante

Premièrement, à l’époque, les graphismes du jeu sont sublimes, c’est l’un si ce n’est le premier FPS avec de véritables graphismes en 3D avec des dinosaures très flippants (et beaucoup plus sérieux que les dinos de Tomb Raider).
La musique et le brouillard de la N64 font réellement flipper, rappeler vous ce que je disais pour les premiers Resident Evil. C’est l’expectation et ce qu’on entends au loin qui nous font peur, l’imagination humaine étant la meilleure créatrice des terreurs présentes dans l’esprit humain.
La modélisation et le déplacement des ennemis est très bien fait de même que leurs morts crédibles dans le sens où l’ennemi sera projeté à des distances potables (et pas à 350m après un tir de fusil à pompe).
On est clairement dans un jeu qui m’a toujours fait penser au film Prédator car on survit dans une jungle luxuriante et l’ambiance sonore est parfaitement transmise mais aussi à Rambo pour les points précédents et l’arc avec les munitions explosives qui était mon arme préférée.
Ce qui se ressent dans le jeu car les doom-like se déroulent souvent dans des couloirs interminables alors que ce jeu malgré le brouillard se déroule dans l’un des premiers mondes “ouverts”.
Malheureusement le jeu a mal vieillit graphiquement (18 ans tout de même).
Une réelle difficulté
Le jeu est très dur (on meurt souvent sur les phases de plateformes) car il faut rester tous le temps concentré à cause des ennemis qui sortent du brouillard.
Sans compter que comme les jeux d’antan, les munitions ne tombaient pas du Ciel, il fallait donc apprendre à bien viser et ne pas tirer à tire larigot.
Un principe perdu dans nos jeux contemporains, chose qui pourtant est réellement dommage.
A la fois du coté de la précision où le joueur se laisse aller mais aussi du coté de la joie d’en trouver car justement dans les anciens jeux, c’était une sacrée surprise de trouver des munitions.
Le jeu est très actif et vivant mais aussi très sanglant pour l’époque (bon on dirait de grosses taches de ketchup de nos jours).
Il n’est pas pour autant bourrin car on doit apprendre à gérer à la fois la visée et le déplacement du perso en simultané. Des ennemis tel les lanceurs de grenades nous empêchent d’avancer lentement en prenant notre temps. On doit ainsi toujours rester sur nos gardes, la mort pouvant survenir de n’importe où.
Turok reste réaliste (pour un jeu avec des dinosaures) car les reptiliens peuvent clairement attaquer les autres ennemis humains au lieu de s’attaquer à vous.
Une option qui permet d’économiser quelques munitions quand on à plus trop le choix (puis c’est un réel plaisir de les regarder s’entre tuer et d’éliminer les survivants).
Turok? Un scénario intéressant

L’histoire du jeu qui peut sembler loufoque est pourtant très bien ficelée et justifie les armes technologiquement différentes les unes des autres (certaines sont préhistoriques, là où d’autres peuvent être futuristes).
Le héros s’appelle Tal’Set, l’ainé charismatique d’une famille d’indiens d’Amérique qui hérite du manteau du Turok.
Chaque génération successive de Turok doit protéger la barrière dimensionnelle entre la Terre et la Terre Perdue, un monde préhistorique déconnecté du temps, où vivent encore les dinosaures mais pas seulement…
Dit comme cela, le scénario ne casse pas 3 pattes à un raptor *fier de sa blague* mais plus l’aventure avance et plus le scénario devient intéressant et reste surtout cohérent avec l’univers de l’œuvre.
Un jeu que j’avais découvert après les Jurassic Park ce qui m’avait vraiment impressionné à l’époque.
Sachez en tous cas que j’ai découvert il y’a peu de temps encore, que Turok n’était pas seulement une licence de jeu mais aussi une série de comics qui racontent les vies des différents Turok! Une série qui existe depuis 1956!