Chameleon Twist? Je parle souvent des jeux de plate-formes mais même la série des Banjo et Kazooie est moins connue que Mario 64, je connais un jeu de plate-formes bien sympa terriblement méconnue et pourtant il offrait des possibilités uniques m’obligeant à ne pas garder ma langue dans ma poche.

Ainsi, Chameleon Twist a un scénario très inspiré d’Alice au Pays des Merveilles (qui n’a pas inspiré que Pandora Hearts), c’est Davy, un caméléon normal qui suit un lapin (qui semble être le même ou un cousin éloigné de celui qu’a rencontré Alice dans ses aventures) et se retrouve dans un autre monde.

Non seulement il se retrouve transformé (il devient humanoïde comme ses autres amis caméléon Fred, Linda et Jack) mais doit traverser plusieurs mondes pour rentrer chez lui (et redevenir un caméléon normal) et manger des insectes tranquillement.
Si le scénario semble simplet, sachez que nos héros n’ont pas leur langue dans leur proche eux aussi!
Le gameplay du jeu repose justement sur la gestion de notre langue, qui nous sert à la fois comme arme, protection.
Et surtout moyen incontournable pour passer les nombreuses énigmes et plate-formes qui vous attendront.

La langue du caméléon vous permet de:
- Manger un adversaire (et le recracher comme un projectile) voire plusieurs (vous permettant de tirer des rafales).
- L’utiliser comme une perche pour des sauts en hauteur, en clair avoir la langue sacrément pendue.
- Attraper un bâton ou autre pour qu’ensuite votre corps rejoigne l’extrémité de votre langue, une sorte de Spiderman buccal.
Et jusqu’à aujourd’hui, cela reste un jeu novateur grâce à son gameplay unique et comique. Plus vous avancerez dans le jeu et plus celui ci vous demandera une certaine dextérité avec votre langue (si un jour, j’aurais pensé écrire ce genre de phrases…) et c’est plutôt difficile.
En effet, il y’a peu de mondes dans ce jeu.
Néanmoins les niveaux sont très longs et cela demande donc de bien s’accrocher!

Chaque monde vous permettra de faire face à des légions d’ennemis (certains apparaissent à l’infini si vous ne détruisez pas les objets/portes etc… permettant de les faire apparaître) et à de sacrés casse-têtes comme celui des bougies dans le dernier ou l’avant dernier monde!
D’ailleurs les ennemis resteront majoritairement des insectes.
Ce qui est le véritable festin d’un caméléon reste plus logique qu’un plombier utilisant des champignons pour vaincre des tortues.
Et encore, je ne parle pas des boss qui vous demanderont une sacrée polyvalence.
Vu qu’il faut gérer son personnage (esquiver les attaques, bien se positionner).
Et bien gérer sa langue (ce qui demande parfois des gestions doublées).
Comme quoi ce Yoshi-like (bien que supérieur dans l’usage de la langue) a beaucoup d’heures de jeu à revendre.
Et de musculature de vos mains sur les manettes de N64.

Vous imaginez ces pauvres caméléons? Alice en suivant le lapin n’a pas eu autant de soucis alors qu’eux, ils doivent devenir des athlètes d’élite.
Je pense que ce jeu aurait pu être apprécié pour son caractère novateur mais que la présence de très grands jeux (Mario 64, les Banjo etc…) de plateformes sur la même console l’ont éclipsés et encore, je reste poli pour ne pas être mauvaise langue!
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