True Crime II où comment un GTA-like donne envie de “servir et protéger”

Souvent mes articles “nostalgiques” ont tendances à être fixés sur la Nintendo 64.
Et pourtant, j’ai connu de sacrés coups de cœurs sur les jeux de sa descendante, la Gamecube.

True Crime II était un jeu où nous étions le héros (et encore, c’est un grand mot).
Et où nous devions faire régner la justice à travers New York City.

Le jeu débutait sur ce son de Jay-Z, je sais que bon nombre d’entre vous ont un sourire lorsqu’ils rallument leurs anciennes psOne.
Et bien moi, j’ai ce sourire lorsque je relance True Crime II qui me mettait directement dans l’ambiance.

Comme les Grand Theft Auto, cet opus (le premier prends place dans les rues ensoleillées de Los Angeles) était dotée d’une bande-son qui n’avait rien à envier aux jeux de chez Rockstar.
Les courses de jeu avaient un air de Need For Speed Underground.
On y ressentait clairement l’influence en tous cas.

L’histoire est très simple, Marcus est le fils d’un parrain de la pègre derrière les barreaux et a été repris sous l’aile d’un policier d’élite. Malheureusement ce “brave” homme décède dès les premières minutes du jeu.
Marcus, devant beaucoup à cet homme, décide de rejoindre les forces de la police et de devenir inspecteur “to serve and protect” (= pour servir et protéger la population de la grande Pomme) et aussi pour venger son mentor.

Bugs à gogo.jpg
“Bon, il y’avait 2/3 bugs bien comiques. Par exemple, lorsque j’étais à la vitesse maximum avec le meilleur véhicule du jeu, si je prenais un tremplin “normal ou non”, lorsque mes roues retouchaient le sol, il se pouvait que je me retrouve sous le sol… Plutôt gênant pour les courses-poursuites.”

L’histoire tient sur quelques lignes et pourtant, on doit jouer Marcus et surtout affronter ses deux influences:
Son vrai père et son “père d’adoption” et cela se traduit dans le jeu par des bonnes et des mauvaises actions.

Les bonnes actions consistent à appliquer la justice, à sauver les civils.
Tandis que les mauvaises actions consistent à causer du tort à des innocents.
Et faire des actions de flic ripou (comme mettre de la drogue dans la poche d’un civil et l’embarquer suite à cela).

Le jeu se complique sachant que vous ne pouvez pas tirer sur un homme possédant une arme blanche et non une arme à feu.
Vouloir rester du côté de la lumière augmente grandement la difficulté de l’opus aussi bien dans les combats que dans les “rentrées d’argents”.

Soyez rassurés, le jeu nous prévenait de l’intention de nos suspects en mettant des barres de vie au dessus de leurs têtes, de différentes couleurs:

  • Jaune: Suspect à main nue
  • Orange: Suspect doté d’une arme blanche
  • Rouge: Suspect doté d’une arme à feu

Croyez moi que c’est un véritable plaisir de patrouiller dans les rues de N-Y.
De choisir sa radio préférée et surtout de répondre aux appels des collègues.
Le jeu est loin d’être basé sur des tueries sanglantes,.
On doit attraper des pickpockets, empêcher des cambriolages, régler des conflits domestiques.

Je me rappelle d’une affaire où je suis arrivé à l’appartement pour trouver une femme en train de gifler son mari car il l’avait trompé, la prostitué étant recroquevillé dans un coin.
J’étais mort de rire mais c’est l’un des points forts de True Crime II.
Voir ce qu’un “inspecteur” peut observer durant une journée de travail car les incidents domestiques représentent un grand % des affaires policières.

Map de True Crime.png
“Comme les guerres de gangs, vous deviez vous assurer que chaque district devienne vert (ils sont tous rouges au début). Et cela demandait de résoudre des centaines d’affaires différentes.”

D’ailleurs, on pouvait fouiller de civils et c’était très instructif.
Car certains s’enfuyaient et le jeu arrivait à créer des situations improbables!
Je me rappelle avoir fait un simple contrôle de routine et j’ai dû arrêter une mamie avec sa canne!
Elle transportait un bazooka sur elle, vous avez bien lu, un B-A-Z-O-O-K-A!

On est seul mais on a souvent de la compagnie, les collègues venant vous aider et pouvant en décéder.
D’ailleurs si vous devenez trop mauvais, vos anciens collègues viendront vous arrêter ou pire, vous anéantir.

J’ai opté pour le bien, même si avec certains virages mal gérés, certains piétons ne se sont jamais relevés…
L’intelligence artificielle était plutôt satisfaisante!
Mais parfois, j’hallucinais lorsqu’en allumant la sirène, les new-yorkais a mes côtés sautaient sous ma voiture au lieu de sauter sur le trottoir.

Parfois, j’étais comme l’ambulance dans GTA, vous savez celle qui tue 100 personnes pour sauver une vie.
Mine de rien, entre deux opérations, on apprends à mieux connaître New-York sachant qu’une bonne partie des rues sont très similaires dans la réalité! Une sorte de Google Maps à l’avance!

Tae Kwon Do.jpg
“On ne pouvait apprendre que 3 arts martiaux. Il fallait donc choisir 3 arts complémentaires nous permettant de survivre aux rues malfamées et autres gangs voulant notre peau.”

Là où les jeux concurrents vont opter pour des armes de plus en plus destructrices, True Crime II me permettait de taser, lancer des clous pour crever les pneus, apprendre de multiples arts martiaux (pas seulement pour fracasser votre ennemi mais aussi pour le soumettre et le menotter)
D’ailleurs, on peut aussi améliorer sa conduite.
Et j’admets que lorsqu’on débloque la conduite à deux roues, attention pas la moto, mais belle et bien la voiture penchée sur deux roues, je me suis souvent amusé à l’utiliser… dans des cadres d’intervention et pour protéger la veuve et l’orphelin, bien entendu!

Quatre grands scénarios (des grosses affaires) nous attendent.
Et une fois, les 4 terminées, nous pouvons aborder la fin du jeu et découvrir qui était le meurtrier de notre mentor.

Cette fin est excellente car Marcus a bien évolué depuis le début du jeu.
Mais on va devoir se retrouver à prendre un choix, choix qui sera bien évidemment influencé par notre “balance cosmique”.
Est ce que le joueur a fait plus de bonnes ou de mauvaises actions?

Good Cop Bad Cop.png
“Disons que j’étais un bon flic avec les bonnes personnes et un mauvais flic avec les mauvaises!”

C’est très plaisant de voir un jeu qui en dit long sur nous mêmes.
J’exagère un peu mais on voit ainsi ce que nous ferions si nous étions dotés d’une autorité sur le commun des mortels.
Chercherons t’on à les aider et à les protéger ou au contraire à les soumettre et à les extorquer?

Pour ma part, je dirais que ma partie devait être 75% de “bien” et 25% de mal dont une partie due à des bavures.
Un piéton sautant sous ma voiture où un ennemi qui se baisse (et un civil qui se mange l’un de mes tirs en pleine tête).

On devait faire attention à l’environnement qui nous entoure!
Apprendre à tirer dans la main pour désarmer, dans le pied pour attraper…
Il faut du sang froid pour gérer les boucliers humains.
Vouloir être bon demandait de meilleurs réflexes et une meilleure gestion des conflits.
Il vallait mieux faire une queue de poisson dans une rue vide qu’en plein Central Park.

Ainsi, on peut soit définitivement sombrer dans le crime.
Ou au contraire, surpasser nos deux mentors.
Et devenir le meilleur protecteur de la grande Pomme, ça n’a pas de prix.

 

 

𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!

2 commentaires sur “True Crime II où comment un GTA-like donne envie de “servir et protéger”

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par Anders Noren.

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