Je suis un grand joueur de jeu de stratégie.
Mais mon premier Tactical-RPG est un Fire Emblem que j’ai trouvé dans les rayons d’Auchan pour la modique somme d’un euro et cinquante centimes!
Je crois que c’est la meilleure affaire de ma vie.
Surtout vu le prix du jeu par rapport aux centaines d’heures que j’ai dû passé sur ma Gamecube.
Le jeu était neuf, même pas d’occasion.
Mais la caissière m’a bien certifié que ce n’était pas une erreur de prix donc j’en ai profité (même si cela ne m’a pas empêché d’acheter la suite à un prix de jeu de Gamecube neuf ensuite).
Ce jeu fabuleux nous permet de contrôler les mercenaires de Greil, le père d’Ike le héros, au début d’une “simple invasion” du royaume de Crimea par l’empire de Daein qui serait le prémisse d’une guerre “mondiale” du moins sur le continent de Tellius (le seul continent du jeu).
Crimea tombera mais nos héros s’enfuiront avec la princesse Elincia
Fire Emblem, Path of Radiance?
Le jeu offre surtout la possibilité de contrôler deux types de personnages.
Les humains Beorc (normaux) et les Laguz qui sont capables de se transformer.
Les premiers utilisant des armes et de la magie.
Tandis que les seconds se transforment en forme animales (félins, volatiles ou dragon) leur permettant d’être surpuissants mais pas indéfiniment.

La fuite d’Ike et les siens les pousseront à visiter les autres royaumes et à leur demander assistance.
Le talent de ce jeu repose sur la relation entre les personnages car même si vous avez des dizaines de personnages à débloquer, ils ne sont pas tous des héros. Certains le sont mais d’autres seront pessimistes tandis que d’autres seront carriéristes/mercenaires et ne penseront qu’aux récompenses.
Il faut en plus gérer les tensions entre les Beorcs et les Laguz (similaires aux demi-humains de The Rising of the Shield Hero), ces derniers étant considérés comme des sous-humains par les premiers.
Le premier royaume que rencontre nos héros est celui du Roi Caineghis.
Un personnage qui m’a inspiré par sa bravoure et sa sagesse, un vrai roi en somme.
C’est un royaume Laguz.
Qui paradoxalement entretenait de bonnes relations avec le royaume Beorc de Crimea.
Et ainsi qui sera le premier à les accepter sur ses terres.
Et à leur offrir une aide non négligeable sans pour autant se mouiller pour ne pas créer une guerre totale (qui interviendra malgré tout plus tard).
La guerre mais pourquoi?
Alors que nos héros et la plupart des protagonistes sont occupés avec la guerre et ses tenants et aboutissements, cette guerre lancée par Daein n’est qu’une recherche effrénée du Fire Emblem.
L’emblème de feu étant le nom du jeu.
Mais surtout le nom d’une relique très importante et capitale pour les ambitions de certains personnages aux intentions ténébreuses.
Le jeu reprends la logique de Fire Emblem Heroes (même si chronologiquement c’est plutôt ce dernier qui reprends la logique des Fire Emblem le précédent!).
Cela signifie que vos unités armés d’épées seront supérieurs aux unités armés de haches.
Eux mêmes supérieurs aux unités armés de lances (qui pour boucler la boucle sont supérieurs aux épéistes).
Les archers seront surpuissants contre les unités aériennes, les mages ont un système élémentaire similaire à Pokemon. Et il ne faut pas oublier la mobilité des unités qui est à prendre en compte.

Gérer une armée?
Ce Fire Emblem m’a marqué car j’avais découvert la grande difficulté de cette licence: lorsqu’un personnage meurt, il est mort et on ne peut absolument rien y faire. Il ne peut être ressuscité, il ne réapparaît pas au chapitre suivant, etc…
Je vous laisse imaginer la difficulté de trouver tous les personnages.
Et en plus de réussir à tous les garder en vie jusqu’à la fin du jeu!
Il faut savoir les encourager, les équiper, bien les placer et gérer leurs forces et faiblesses!
C’est une sorte de jeu d’échecs sauf que vous devez garder vos pièces durant cette partie.
Et celles qui vont suivre, beaucoup plus dur n’est ce pas?
Je suis même étonné qu’aucun champion d’échec n’ai essayé avec cette difficulté contre plusieurs adversaires lambdas.
C’est sans compter l’environnement à prendre en compte qui bouscule toutes les tactiques existantes. J’apprécie vraiment ce jeu.
Car il m’a demandé beaucoup de réflexion pour réussir à sauver toutes mes unités tout en éliminant mes adversaires.

Et encore, certains personnages comme Ike ou sa petite sœur provoquent le Game Over lorqu’ils meurent.
Et je repense à cette mission qui consistait à temporiser.
Oui, juste avant de fuir à bord d’un bateau (Oui, les missions ne consistent pas forcément à annihiler les forces adverses).
J’avais mis Mist à l’abri, près d’une maison abandonnée pour qu’elle ne soit pas tuée. Malheureusement pour moi, c’est de cette maison que sort le Chevalier Noir qui est un peu le “Dark Vador” de cet opus! Je ne vous dis pas la grimace que j’ai dû faire…
Radiant Dawn?
J’adore l’évolution des personnages.
Ce sont des personnes qui découvrent les horreurs de la guerre, de la politique.
Et qui évoluent en conséquence.
Je pense particulièrement à Ike, qui était le rejeton de Greil, le “fils du patron”.
Ce qui était une idée de génie vu que les mercenaires lui expliquaient les bases des escarmouches (et donc expliquer à travers le héros, au joueur derrière sa manette).
Et encore, je ne vous parle des somptueuses mélodies qui vous donneront envie d’aller au combat.
Avec la joie au ventre et l’envie de répandre la justice sur le continent de Tellius!
Ce qui arrivera bien entendu.
Mais laissera place à des tensions importantes qui donneront une suite à ce jeu, Fire Emblem Radiant Dawn.
Cependant, ce sera dans un autre article!
Ce jeu était juste excellent. Mon perso préféré était Søren, tant par sa philosophie et ses lignes de dialogue que par ses prouesses sur le champ de batailles.
Incontestablement l’un de mes personnages préférés tout Fe confondu.
Exact, un excellent stratège! Il était clairement le bras droit d’Ike qui était un excellent combattant et leader mais pas forcément aussi fort que Søren en tactiques!
Puis c’est aussi un mage de folie!