Persona 3, le meilleur des Persona (“Enfin aux yeux de Deus Slaid” – Inquisiteur Sinbad is back)?
Alors avant de commencer, il faut vous présenter la série des Shin Megami Tensei : Persona.
Persona, la saga
La série trouve son origine dans le jeu Shin Megami Tensei If sorti en 1994 sur Super Famicom.
Niveau scénario, dans la série des Shin Megami Tensei, lors de l’invasion des démons sur Terre, l’Humanité s’est défendue en utilisant l’arme nucléaire (ce n’est pas très efficace).
Mais dans le jeu SMT If, l’Humanité n’a pas utilisée l’arme nucléaire.
Car l’invasion a été confinée au niveau d’un lycée.
Le jeu possède plusieurs fins, mais la good ending est celle qui nous intéresse.
Dans cette fin tout est bien qui finit bien, l’invasion à été interrompue.
Et l’Humanité ne sait rien de ce qui s’est passé à part les lycéens présent lors des évènements.
Bien maintenant, 1996, Playstation 1, Shin Megami Tensei : Revelations : Persona.
Le début d’une saga qui surpassera la série dont elle est issue.
Il faut savoir que chaque jeux possèdent plusieurs fins.
Et que seulement le premier jeu sorti est considéré comme canonique (désolé P3FES, P4G et P5R).
Bon je vais pas vous faire un résumé de chaque Persona… (“Sauf que Sinbad utilise menace, c’est très efficace!”)
Persona 1
Dans ce premier épisode, des jeunes lycéens font un “jeu” qui fait parti d’un légende urbaine locale.
Apparemment, il est possible d’invoquer une entité.
Cette légende se révèlera vraie.
Malheureusement maintenant tout la ville est en danger d’une destruction imminente.
Le jeu se passe pendant un instant T hors du temps, les décisions du joueur décideront du sort de cette ville ou peut-être que nous ne savons pas tout?
Persona Innocent Sin(bad)
Donc là nous avons des lycéens (encore), qui se retrouvent accusés par des entités, d’un péché grave qu’ils ont en commun.
Sauf qu’ils n’ont aucun souvenir (la plupart ne se connaissent même pas au début de l’aventure).
Ils devront découvrir le péché en question.
Et le fait que les rumeurs deviennent réelles une fois populaires, ne les aideront pas dans leurs enquêtes pour sauver le monde.
(“Il y’a une rumeur qui dit que le Daily Moogle sera vu par des millions de lecteurs à travers le monde alors!”)
Persona 2 : Eternal Punishment
Euh…. Comment ne pas spoil le jeux précédent? Ah, oui!
Donc suite à la fin du jeu précédent, les Jokers (“Pas ceux de Batman”) réapparaissent et des méchants pas très gentils se servent de ce nouveaux pouvoirs.
Et euh… (“Slaid aime imiter François Bayrou en pleine campagne présidentielle”) comment ne pas spoil…les héros se souviennent et…
Mais jouez au jeu précédent bon sang!
Bref c’est un excellent jeu mais je ne peux pas vous dire grand chose dessus!
Persona 3
Tout les soirs, notre protagoniste vit un évènement particulier, une 25ème heure.
Une heure cachée entre chaque journée, durant laquelle des monstres (appelés ombres) dévorent les humains ayant conscience durant cette heure.
Notre héros et ses compagnons formant la S.E.E.S (Specialized Extracurricular Execution Squad) vont enquêter sur la 25éme heure, appelée la “Dark Hour”.
Et sur le Tartarus, une tour apparaissant à l’emplacement de leur lycée.
Peut-être trouveront ils des réponses en explorant cette tour?
Persona 4
Dans la petite ville d’Inaba, de mystérieux décès de lycéens surviennent.
Mais ils étaient tous apparus dans une émission télé qui ne se diffuse que les jours de pluie à minuit.
Notre héros se ralliera à des victimes survivantes de cette émission.
Ils découvriront qu’un psychopathe profite de cette émission pour choisir ses victimes et faire des meurtres parfaits.
Seulement eux peuvent sauver la ville ou alors les enjeux sont plus grands qu’ils ne le pensent.
Persona 5
Ici, nous avons de nombreux lycéens victimes du monde adulte, qui s’avère être cruel et terriblement sombre.
A travers énormément d’abnégation et d’acception de soi, ils trouveront la force d’affronter ce monde qui a décidé de les détruire avant même l’âge adulte.
La force des Persona leurs permettra de changer le cœur des gens pour améliorer la société dans laquelle ils vivent.
Ce qui est particulier avec les jeux Persona, c’est que l’accent est mis en avant sur les personnages à travers le système de “Social Link” (liens sociaux).
Créant un véritable intérêt personnel envers chaque personne que l’on croise dans le jeu.
Donc vous vous doutez bien que mon choix n’est pas du tout objectif.
Persona 3 ou une maturité inimitable
Le Gameplay
Le jeu se découpe en 2 phases.
La première est la phase au lycée et ville. On va en cours, on passe du temps avec ses amis, on développe les liens sociaux.
Donc une phase de détente où on apprend à connaître la ville, les gens qui l’habitent et où fait nos achats d’équipements et autres objets.
La deuxième phase se passe dans le Tartarus, la tour qui apparaît lors de la Dark Hour à la place du lycée ou dans des lieux de la ville où le danger est très élevé.
Durant cette phase c’est du RPG au tour par tour.
De plus, les personnages ayant été trop souvent dans l’équipe lors de la Dark Hour seront fatigués et ne viendront plus dans le groupe pendant quelques jours.
Petite particularité de Persona 3 et Persona 3 Fes, on ne contrôle QUE le protagoniste lors des combats.
Ce qui donne un aspect très stratégique.
Car il faut avoir une équipe où nos alliés vont toujours être utiles peu importe la situation.
Il faut donc éviter les compétences qui ne fonctionnent que rarement: “Mitsuru utilise Marin Karin” est mon plus grand traumatisme.
Et bien se préparer avant chaque boss, surtout le dernier car bien que ce soit le boss final c’est aussi un boss en 13 phases, c’est long et difficile.
L’univers du jeu
Comme dans la plupart des jeux Persona, ce troisième opus à un sujet autour duquel toute l’histoire tourne.
Le sujet de la mort.
Ouais un bon sujet plein de joie aha!
Mais attention! Ce n’est pas un jeu où les personnages passent leurs temps à mourir.
Le sujet est abordé de manière très mature et large.
Nous pouvons voir les notions de deuil récent et ancien, la peur de la mort, l’acceptation, la colère et pleins d’autres sujets rarement abordés dans un jeu.
Ce sujet est l’élément central autour duquel les protagonistes et antagonistes évolueront.
Il sera la motivation et la force grâce auquel le S.E.E.S. s’unit et il en va de même pour Strega, pour le meilleur et pour le pire.
Il y a aussi un “passage Aerith” pour un personnage auquel nous nous seront énormément attachés lors de cette aventure.
Mais contrairement à FF VII, nous n’avons pas qu’une scène triste et un discours salvateur pour que les héros se remotivent.
Là non, nous avons toute une phase de deuil, longue et éprouvante aussi bien pour les personnages, que pour le joueur.
Ce qui est étonnamment bien car nous les voyons faibles émotionnellement.
Après tout, ils restent des humains et bien qu’ils savent que leur combat peut les mener à la mort, lorsqu’ils s’y retrouvent confrontés, ils agissent comme n’importe qui d’autre.
Et ont besoin de temps pour s’en remettre. Et quand je dit du temps c’est pas une manière de parler, il y a des jours “perdus” dans le jeu.
De plus, les personnages ne peuvent utiliser leurs persona naturellement, ils doivent utiliser un appareil en forme de pistolet appelé Evoker.
Et pour s’en servir, il faut tirer dans sa propre tête. Donc oui, pour survivre il faut faire un acte à forme suicidaire.
Je pourrais vous parler de toute l’histoire, de chaque liens sociaux, des scènes les plus marquantes.
Mais ça serait vous gâcher le plaisir de découvrir ce jeu.
Par contre je vais au moins vous présenter les personnages principaux de cette aventure.
Mais pour ça, il va falloir lire la page suivante!
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