On retrouve Sebastian Castellanos dans Evil Within 2, le jeu où il devra retourner dans un monde infesté de zombies pour sauver sa fille.
Union, la ville désunie
On retrouve Sebastian Castellanos, quelques années après les évènements d’Evil Within, premier du nom.
Tel un Jim Raynor de Starcraft II, il s’abreuve de binouze et semble vraiment marqué.
Et voilà que Juli « Nicole » Kidman se pointe et lui dit que sa fille est toujours vivante.
C’est assez intéressant car dans Evil Within 1, de nombreuses preuves laissait entendre que c’était le cas. On pouvait trouver des rapports ici et là qui laissaient sous-entendre que l’histoire n’était pas claire.
Sebastian Castellanos a d’ailleurs divorcé de sa femme qui s’entêtait à croire que leur fille était toujours là.
Elle est détenue depuis des années par des personnes qui ont crée une sorte de monde mental parallèle nommé Union. Et vu que Lily Castellanos est le noyau de leur monde, ils ont accepté que le père de cette dernière vienne la sauver.
Scénaristiquement, cela peut sembler faible. Même très faible car cela tient vraiment en 5 – 10 mins de scénario.
Cependant qu’un père voulant sauver sa fille qu’il pense morte depuis 5 ans dans un incendie prenne des risques insensées me semble pas si loufoque que cela.
Union est une ville en pleine apocalypse zombie où l’on croisera quelques rares survivants (et pas forcément les bons). Une ville littéralement désunie au point de se fractionner en morceaux.
On va donc devoir jouer Sebastian Castellanos dans un drôle de semi-open world.
Le gameplay d’Evil Within 2
Là où Evil Within premier du nom était une suite de niveaux, ce n’est pas tout à fait le cas d’Evil Within 2. Disons que l’on accède à différentes zones, petit à petit d’Union et deux choix s’offrent à nous.
Aller directement faire la quête principale ou faire les quêtes secondaires ainsi que l’exploration.
La seconde option vous permettra d’obtenir beaucoup plus rapidement le fusil à pompe et le fusil à précision (et de les améliorer en plus).
Et en plus les quêtes sont un peu plus intéressantes que les quêtes d’autres jeux. Soit en difficulté soit par rapport à ce que l’on apprend.
En plus, il existe Anima, une sorte de boss spécial. Ainsi, on peut très bien se promener et se retrouver soudainement dans sa dimension. Ce qui casse un peu la routine aha.
Mais aussi, c’est un jeu où la furtivité devient beaucoup plus intéressante.
Se cacher dans des buissons, fuir l’ennemi, lancer des bouteilles, l’attirer vers une zone inondée et tirer une arbalète électrique. Plein de possibilité apparaissent et c’est pas mal.
Utiliser les toits aussi ou des cachettes, c’est super en vrai.
On va aussi devoir faire des quêtes secondaires pour une escouade spéciale.
Leurs différentes caractéristiques et leurs histoires étaient intéressantes.
Spoiler alert : En vérité, ce sont eux qui ont kidnappé votre fille il y’a plusieurs années et ils vous aident par culpabilité (et ils perdront tous la vie sauf peut être Sykes mais le jeu ne répond pas vraiment sur cela).
L’armurerie d’Evil Within 2
Alors, je trouve que le jeu est devenu plus intéressant.
On peut trouver de quoi créer des munitions mais malgré cela, il faut bien gérer ses munitions et je l’ai ressenti vers la fin.
Puis surtout, on perds moins de balles car le système de visée semble être amélioré (ou je vise mieux depuis le premier opus aha?).
Sans compter que l’on peut avoir des armes custom qui peuvent avoir un viseur laser.
J’apprécie que les dégâts au corps à corps soient améliorés mais soyons honnête, ce n’est toujours pas ça.
En tous cas, vive le fusil à pompe.
Si je devais refaire le jeu, je n’aurais investis mes points que en lui. Et j’aurais utiliser la poudre à canon juste pour ses munitions.
Car les autres armes, comment dire… le pistolet de base ne vaut plus le coup passé un stade, le fusil à précision coute trop cher, le pompe est vraiment le meilleur en terme de qualité/prix.
Après, je pense que faire un build d’arbalétrier où j’aurais augmenter le dps des munitions (et surtout baisser leur cout effectif car c’est la seule munition où c’est le cas) aurait pu être encore meilleur.
Mais ce n’est tout simplement pas mon délire.
La fin d’Evil Within 2
Finalement, on va devoir se frayer un chemin jusqu’à Lily pour découvrir que notre femme est présente (mais en forme Ruvik au bon lait de brebique). Bien entendu, on a du tuer quelques sadiques avant.
Et on va devoir affronter notre femme pour sauver notre fille.
Car oui, maman veut que notre fille ne souffre jamais et c’est un peu impossible dans la réalité.
Dieu merci, à un moment, on affronte des anciens boss d’Evil Within premier du nom.
Forcément la maman revient à la raison et on fuit ce monde impur (la madre se sacrifiant pour nous sauver). Et enfin Nicole Kidman nous aide à s’enfuir.
Sachant qu’en plus, tous les méchants meurent car ils avaient tous installé la puce dans le cerveau, super. C’est un peu une fin à la Independance Day, le vaisseau mère n’étant plus, tout le monde décède.
Sauf que quelqu’un semble réactiver les locaux après notre départ?
Ruvik?
J’admets que ma déception principale, ce de ne pas l’avoir revu.
Mais qui sait, peut être qu’il sera l’antagoniste principale d’Evil Within 3, si un jour ce jeu venait à exister.
En espérant qu’il sera un véritable jeu d’horreur en open world!
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