Suite à leur expédition pour récupérer les marchandises volées des commerçants de Raz de Remous, nos héros ont repris la route vers le Nord en direction de Vainc-Perchis, où Olberic pourra en savoir plus sur son ennemi juré.
La petite Tressa ayant rejoint le groupe, les économies de cette petite escouade commencèrent enfin à rentrer dans le vert.

Après une longue randonnée de la plage aux plaines de Diguedin (et de monstres détroussés par Thérion et Tressa), la joyeuse bande décide de s’arrêter pour améliorer leurs équipements et se reposer un peu.
Mais ça, c’était avant qu’Alfyn trépigne d’impatience pour visiter la bibliothèque royale de Diguedin afin de parfaire sa connaissance des baumes et élixirs.

Olberic décide d’accompagner Alfyn avant de le laisser seul et de raccompagner les autres dans la zone commerciale (avant de défier des manants pour s’entraîner) tombe nez à nez avec un érudit de Diguedin sur le chemin.
Ce dernier, laissant échapper ses pensées à haute voix, semble parler à Olberic (pendant que lui se demande réellement pourquoi les gens ont cette fâcheuse tendance à lui raconter leurs vies).
Olberic se décide de continuer son chemin discrètement mais c’est lorsqu’il entends le nom de son défunt royaume qu’il choisit finalement de rester et d’écouter l’érudit déblatérer sa journée.
Thérion soupira intérieurement en se disant que seul un fonctionnaire pouvait avoir assez de temps pour déblatérer de telles histoires pendant ses heures de travail. Il se demanda qui était le plus voleur, le malandrin ou celui qui se pavane avec l’argent public?
Cyrus continua son monologue sans se douter des pensées de son audimat (dont Tressa qui cherchait du regard, des pièces perdues par des malheureux).
Les propos de Cyrus ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd. Pendant que Tressa ramassait ses pièces de monnaies en arrière plan, Olberic était pensif. Et si la théorie de Cyrus était vraie? La chute de son royaume serait elle qu’un domino dans un plan plus vaste et non la simple trahison d’un chevalier? Mystères…
Cyrus se décida enfin à parler de sa quête car en grand lecteur qu’il est, la perte d’un ouvrage important à la bibliothèque l’a poussé à faire son enquête!
Cyrus s’arrêta subitement de parler à cause d’un vrombissement dans l’air mais ce n’était que Thérion qui ronflait… Il décida de reprendre son long monologue… et expliqua son raisonnement après son rendez-vous déplaisant avec le directeur.
Le livre volé n’avait pu l’être que par deux personnes qui y ont accès. Le Directeur et un garde or la clé du Directeur était poussiéreuse, preuve que son utilisation n’était pas récente.

Or en étudiant la situation des personnes présentes dont les érudits, Cyrus commence à soupçonner Russell qui a contracté de nombreuses dettes à cause des jeux de hasard.
Notre petit peloton décida de se mettre en route pendant qu’Alfyn se délectait de livres et que Primrose et Papy faisaient les courses car ils avaient une seule et unique crainte… que Cyrus leur raconte comment il a arrêté Russell par lui même…
L’érudit était peut être bavard mais son savoir était très utile en combat. En effet, s’il fallait deviner les points faibles des ennemis en trouvant les armes, magies ou autre faisant le plus de dégâts, Cyrus, en puits de savoir, pouvait les analyser et découvrir leurs faiblesses juste en les observant!
Tressa songea à cette compétence et se demanda s’il pouvait aussi deviner les prochains soubresauts de la bourse…
Arrivés à la fin de la grotte, nos héros trouvèrent un Russell plutôt anxieux…
Malheureusement pour cet érudit, Olberic et ses compagnons avaient combattus plusieurs fois ensemble et étaient dotés d’une sacrée synergie renforcée par la présence de Cyrus. Autant dire qu’il était condamné dès le début de l’affrontement!
Russell confessa tout ses larcins au Directeur et autres membres de l’Académie Royale de Diguedin (on l’avait menacé de devoir subir les sermons de Cyrus durant les 5 prochaines années sinon).
Si Cyrus s’attendait à être récompensé, il fût drôlement étonné de se voir suspendre par le Directeur. Des rumeurs sur sa relation soi disant non platonique avec la princesse Mary l’obligeait à s’éloigner pour laver son honneur mais Cyrus voulait retrouver un ouvrage manquant, depuis plus de 15 ans… “Au fond de l’enfer” était le plus ancien bouquin de Diguedin sur des magies archaïques…
Cyrus décida de profiter de cette occasion pour aller trouver cet unique exemplaire (après tout, n’avait il pas trouvé un groupe sympathique écoutant ses longues logorrhées et pouvant l’accompagner?). Mais il ne fallût pas longtemps pour qu’il découvre qui était derrière cette supercherie le poussant à quitter son poste temporairement.
Il était fascinant de remarquer que si Cyrus pouvait trouver le coupable d’une affaire de vol ou les faiblesses des monstres d’Osterra, il était pour le moment bien incapable de lire dans le cœur des jeunes demoiselles!
Néanmoins durant son départ de Diguedin, personne ne sembla remarquer la présence d’un homme encapuchonné le prenant discrètement en filature…
Etait-ce l’un des assassins du père de Primrose? Cyrus venait t’il de se lancer dans une quête beaucoup plus importante qu prévue? La chute du royaume de Cornebourg (si vous saviez le nombre de fois où j’évite décrire Kronenbourg) était un complot maléfique ourdie par de sombres forces? Thérèse attendra t’elle Cyrus le non-perspicace? Papy a t’il reluqué des femmes à la taverne? Alfyn avait t’il appris à créer des dolipranes? Olberic n’interrogea point Cyrus mais son esprit était remplit de questions sur la chute de Cornebourg et la trahison de son vieil allié…