Souvent les jeux de zombies nous permettent de contrôler des “gentils” qui tentent de fuir/survivre à l’apocalypse.
Pourtant parfois, certains jeux nous offrent l’opportunité d’être du côté des “méchants” et de semer la zizanie et le chaos parmi les Hommes.
Resident Evil : Operation Raccoon City est l’un de ces jeux.
Une variété de héros!

Le scénario de Resident Evil : Operation Raccoon City se déroule durant Resident Evil 2 et 3 (sur PS3 et Xbox 360).
Vous devez récupérer, à l’aide de mercenaires d’exception travaillant pour Umbrella, le virus G que William Birkin compte vendre aux Etats-Unis d’Amérique.
Sauf que la situation va bien entendu rapidement dégénérer…
Le jeu offre différentes classes digne d’un MMO:
- Le soldat d’assaut: Le meilleur DPS monocible ainsi que le plus résistant.
- Le médecin: Le healer, celui qui peut porter le plus d’objets curatifs etc… Le chic type de Resident Evil Operation Raccoon City
- Le démolisseur: Le pro des grenades et autres explosifs (ma classe aha)
- Le scientifique: Semblable aux démonistes de Warcraft, il peut contrôler des zombies (sacrément utile)
- L’éclaireur: Celui qui peut littéralement devenir invisible grâce à son camouflage optique.
- Le surveillant: Celui qui ramasse vos carnets de correspondance avant de vous snipper (qui est parfait pour savoir ce qui se passe autour de soi)
Le mode histoire, je ne l’ai jamais fait en solo (ou peut-être quelques fois) car je jouais avec mes amis en coopération. Il n’est pas très long mais c’était toujours une joie de découvrir de nombreux documents sur les agissements d’Umbrella et de voir un peu les coulisses de la pire multinationale au monde (après ou avant la Shinra Corporation?).
En outre, c’est beaucoup plus dur mais c’est un vrai plaisir d’avancer à plusieurs dans un Raccoon City avec des centaines de zombies.
Je pensais que la “peur primaire” serait dissipée avec la présence d’alliés à nos côtés mais contrairement aux premiers Resident Evil, on fait face à des ennemis nombreux et très intelligents.
Différents modes pour différents massacres!
Ce jeu prends toute sa saveur dans le mode multijoueur où l’on affronte une autre équipe (les forces spéciales des USA) avant que Raccoon ne soit rayée de la carte.
Différents modes sont présents:
- Biohazard: 5 Virus G a récupérer, ils apparaissent les uns après les autres.
Cela pousse votre équipe à se déplacer rapidement et a avoir une certaine vision de la carte. Cependant, vous pouviez aussi attendre l’équipe adverse à son point de rendez-vous (là où elle rend le virus) pour le récupérer avec “des échantillons de sang”…
Porter l’échantillon ralentit votre personnage et attire les zombies (qui sont loin d’être simples à vaincre)… - Héros: Un simple “Deathmatch” avec les grands noms de Resident Evil comme Leon Kennedy, Claire Redfield, Carlos Oliveira et la sublime Jill Valentine contre Hunk, Ada Wong (toujours triste de la voir affronter Léon), Nicholaï Ginovaef et Lone Wolf (le pilote de l’hélicoptère d’Umbrella).
- Survivant: Un hélicoptère avec 4 places… durant un 4vs4.
L’équipe gagnante est celle qui a le plus de membres dans l’hélicoptère (étonné qu’ils ne s’entretuent pas dedans) ce qui va vous pousser à survivre à de nombreux zombies énervés, l’équipe adverse et surtout… vos alliés qui peuvent vous trahir pour repartir vivant!
Surtout lorsqu’il ne reste qu’une place! Ainsi, on devient vite parano!
Etant taquin, je disposais un maximum de pièges autour du lieu d’exfiltration pour exploser façon puzzle, la concurrence! - Nemesis: Jouant sur PS3, je ne peux pas parler de ce mode mais les petits veinards sur Xbox360 devait se débrouiller pour avoir Nemesis qui combat à leurs côtés!
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Seule la tactique permettait de gagner!

En général, je joue Tank sur les jeux en ligne mais là je jouais Beltway. Mes amis jouaient surtout avec le soldat furtif (excellent au corps à corps) et Four Eyes qui contrôlent des zombies ou les pousse (grâce à des phéromones) dans une direction.
Je vous laisse imaginer les dégâts de folie, lorsque mon amie lançait ses phéromones sur nos ennemis, qui devaient subir les vagues de zombies en subissant mes explosions de grenades incendiaires qui rendant les zombies enflammés…
Entre les prises au corps à corps qui tue, les morsures qui nous transforment (sauf si un médecin ou ami peut nous guérir), les armes à feu, les grenades (flash, incendiaires etc…), être à couvert à cause des snipers (heureusement que l’on voit le laser rouge) les phéromones qui permettent de pousser les zombies ou d’en contrôler comme les Lickers (abominable)… Le jeu nous incite à être discret et à bien utiliser le décor!
Un jeu… explosif!
C’est une nouveauté dans Resident Evil mais on doit gérer les explosifs du décor (barils d’essence), le positionnement de son équipe (toujours avoir un type qui couvre les arrières), la mise en place d’une planque en hauteur ou non.

Je m’amusais comme un petit fou. Le jeu permettait de créer son propre personnage et autant vous dire que j’étais le bombardier comme dans The Division.
Je prenais un malin plaisir à assurer la couverture de mes alliés grâce à des mines (permettant d’avoir toujours une voie pour s’enfuir) et jouait soit au corps à corps (fusil à pompe) soit à distance (sniper) pour couvrir mes amis au corps à corps.
Les grenades et bombes collantes étaient un peu ma manière de frayer un chemin dans les masses de zombies même si j’aimais coller des bombes sur des zombies et les faire exploser quand ils sont à portée de mes ennemis.
Operation Raccoon City devenait Bomberman!
L’un des “glitch” du jeu était la bombe collante, elle ne blessait pas mes alliés donc forcément je la collais sur mon pote qui se mettait en mode furtif avant de jouer au kamikaze ahaha.
De plus voir des bombes collantes flotter dans le vide venir vers vous était un signe de mauvaise augure.
En outre, Beltway m’offrait la chance d’être un tacticien dans un jeu qui se voulait bourrin.

Je ne me suis jamais autant amusé à plusieurs sur Resident Evil.
Sauf la fois où j’ai tenté de fuir la ville avec de pauvres citoyens apeurés de Raccoon City dans Resident Evil Outbreak File 2!
Mais ça, c’est dans un autre article!