Verdun 1914-1918, un Fps entre Socom et Call of Duty

Verdun 1914-1918, un jeu sympathique qui nous rappelle que la première guerre mondiale était un mauvais quart d’heure très long pour ceux et celles l’ayant vécu.

Verdun 1914-1918, c’est plusieurs modes de jeu (et plusieurs cartes aussi)

Je m’attendais à un jeu simple mais non, on a un paquet de modes de jeux:

  • Lignes de fronts: Mon préféré! On doit prendre les lignes adverses.
    Et souvent la partie va être bloquée sur une ligne de front qui sera prise et reprise indéfiniment. On enchaîne des périodes d’attaque et de défense bien sympathiques. Cela s’achève soit à la fin du chrono avec le nombre de points, soit par la prise du quartier général adverse.
  • Match à mort: Pas besoin de faire de dessins, non? Aussi bien en escouade qu’en équipe. Mais aussi une sorte de matchs à mort par armée. En gros, chaque armée a un nombre de vies et vous devez éliminer suffisamment d’ennemis pour qu’ils ne puissent plus réapparaitre (et tuer les ennemis restants) tout en évitant de perdre plus de vies que le camp d’en face.
  • Mode Survie: En gros vous êtes dans une armée de joueurs qui doit tenir face à des vagues illimitées d’intelligences artificielles.

Au passage, j’aime bien les cinématiques quand on cherche une partie. Rien de mieux que quelques anecdotes historiques.
Même si cela m’a choqué que le fort de Douaumont a couté à l’armée française, plus de 100 000 hommes. L’armée française contemporaine n’est composée que de 100 000 hommes pour vous donner une idée de grandeur.

Les différentes classes de Verdun 1914-1918

Vu que l’on peut jouer les armées coloniales françaises, les poilus, les belges, les anglais, les canadiens, les allemands et bien d’autres, on a énormément de classes différentes mais voici les grandes lignes.

  • Le Sniper. Cela prends du temps mais le sniper, c’est le rôle où vous avez une lunette pour viser de loin.
    C’est avec cette classe que j’arrive à survivre le plus longtemps.
    Abominable à quel point les ennemis ne peuvent parfois pas s’occuper de vous vu qu’ils ont des affrontements en mêlée.
    Cependant entre les fumées et les gaz, je me dis que durant la première guerre mondiale, beaucoup de personnes ont dû être abattu par erreur par un sniper allié
  • La mitrailleuse lourde. Une classe lente à cause du poids de l’arme. Une arme non utilisable tant qu’elle n’est pas déployée. Cependant si vous arrivez à la déployer, vous allez allumer les lignes adverses. J’ai pu défendre une tranchée avec.
    Abominable le nombre de morts que vous pouvez engendrer avec cette arme.
    Dur à mettre en place mais si vous y arrivez, cela en vaudra vraiment la peine.
  • Le fou au corps à corps. Plusieurs classes ont des armes au corps à corps. Mais je vous assure qu’ils existent des classes juste pour les tranchées. Genre une bonne grosse massue et c’est parti.
    Très dur à jouer mais la massue tue en un coup et ne demande pas d’être rechargée aha.
    N’hésitez pas à changer de rôle avec un autre joueur ou un npc (car oui, les places vacantes sont gérées par des intelligences artificielles).
    J’ai joué un Sprengmeister (je crois?), c’était des coups de pelle et 5 grenades pour les tranchées!
  • L’officier! Voilà une classe de commandement! Les pouvoirs varient mais en gros, vous avez une arme à feu, une paire de jumelles et le pouvoir de donner des ordres.
    Vous pouvez dire aux autres joueurs de votre armée de défendre une position en particulier (en boostant leurs défenses) mais aussi de demander des bombardements.
    Et là, cela varie, bombardement au mortier, à l’avion? Bombes ou gaz? Plusieurs types de gaz sont présents.
    Et rien ne vous empêche de lancer une fumée pour empêcher les ennemis de vous voir venir!
  • Le soldat de base. Un fusil qui a une recharge lente, une arme au corps à corps et parfois des grenades.
    Petit détail anodin, méfiez-vous des ennemis tués alors qu’ils allaient lancer une grenade car la grenade explosera quand même.
    Et comme toutes les autres classes, vous avez le droit à un masque à gaz.
    Après je résume grossièrement car les rôles des différentes escouades n’ont pas forcément les mêmes armes ou autre. Et il existe des classes hybrides aussi.
  • Et il existe un paquet d’autres classes, comme un type qui a un fusil automatique, un autre qui a un fusil à pompe! Je ne parle même pas du lance-flammes qui est extraordinaire dans les tranchées.

Entre Socom et Call of Duty?

Verdun 1914-1918 n’a rien a voir avec Call of Duty.
Alors pourquoi est-ce que je le cite? Et bien comme Battlefield et Call of Duty, on peut faire des parties massivement multijoueur pour un FPS. Du 32 x 32. Surtout que les places vacances sont gérées par des intelligences artificielles. Idiotes (oui, parfois ils restent debout sans rien faire) quand vous êtes trop loin mais assez intelligentes au corps à corps.

Cependant, Verdun 1914-1918 est bien plus dur.
On ne peut pas prendre les armes des défunts ou leurs munitions.
Une balle peut suffire à vous tuer.
On a pas le droit à plein de gadgets.

On joue un simple soldat de l’infanterie.
Et c’est là où le parallèle avec Socom tombe à point.

Socom c’était un jeu où on incarne des Navy Seals. Mourir, c’était recommencer tout le niveau. Pas de sauvegarde.
En gros, ce jeu m’a appris à être furtif dans les jeux vidéo.

Verdun 1914-1918, c’est la même chose.
A part peut-être les affrontements au corps à corps dans les tranchées, il va falloir ramper.
Utiliser les positions en hauteur, se déplacer à découvert. Car une simple balle en pleine jambe peut vous tuer.

Et c’est en cela, que je trouve que ce jeu est vraiment réaliste. On subit un peu les conditions de la première guerre mondiale.
On n’a pas beaucoup de munitions car on va mourir sans toutes les utiliser.
Ainsi, on fait face aux gaz, bombardements, mortiers et unités adverses. Sans compter le système de renforts qui donnent l’impression de faire face à des vagues d’ennemis.

Et c’est ce que je j’aime sur Verdun 1914-1918. Parfois, on va voir énormément de joueurs mourir pour un simple cratère. Ici, clairement, on a pas de joueur si puissant qu’il change le cours de la guerre.
A part peut-être quand je ne snipe, je me rends compte que je dois jouer avec les renforts de mon armée.
Pas d’individualisme, seul compte la force du groupe.
Le jeu en est conscient puisqu’il vous donne plus d’expérience si vous restez proches des membres de votre escouade.

𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!

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par Anders Noren.

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