Link a eu de nombreuses prétendantes, aucun d’entre nous n’a oublié Saria, la Kokiri.
Mais si un type m’avait prédit qu’un jour, un personnage féminin se révélerait un protagoniste de première importance surpassant même Zelda dans son propre jeu, je ne l’aurais pas cru.
Et pourtant, moi qui plaignait de ne pas retrouver le côté sombre présent dans Majora’s Mask, Zelda Twilight Princess a su répondre à mes attentes!
La sortie du nouveau Zelda sur Switch risque d’être grandissime.
Et peut être même qu’il nous permettra de mieux comprendre certains secrets d’Hyrule comme Skyward Sword a su le faire.
J’ai toujours un espoir, c’est celui de recroiser Midona dans les nouveaux Zelda!
Revenons à Zelda Twilight Princess.
Premièrement, ce jeu nous permet de jouer un Link adulte, fini les enfantillages, l’heure est à la guerre.
Ce monde paisible est envahi discrètement par les forces du Crépuscule? Kézako?
Littéralement, il existe un peuple d’individus qui sont les descendants de personnes bannis d’Hyrule par les 6 sages. Leurs corps ont bien entendu changés et se sont adaptés à leur univers de ténèbres.
Ce jeu reprends donc deux choses que j’ai adoré dans Majora’s Mask:
- Le concept d’univers parallèles qui existent depuis que Din, Farore et Nayru ont crée ce monde.
- Les transformations en loup qui changent totalement le gameplay. Un peu comme les masques Mojo/Goron/Zora et de Légende dans M’s et M (pas les M&Ms mais Majora’s Mask).

Midona rentre dans le scénario lorsqu’elle nous sauve!
Petit détail à noter mais c’est bien l’une des rares fois où la princesse sauve Link et non l’inverse.
Et on découvre donc que l’on doit ramener la lumière dans les divers contrées d’Hyrule pour repousser Xanto.
L’usurpateur ayant pris la place de Midona, mi-Madonna, mi-Minuit.
Bien entendu, au départ, un peu comme Fay dans Skyward Sword, Midona vous saoule littéralement.
Les deux personnages vont néanmoins s’attacher vu toutes les péripéties qu’ils vont subir, comme faire du snowboard avec un Yéti (véridique!).

Le gameplay de ce jeu reste magnifique.
Je ne parlerai même pas des coups fatals que nous apprenons et qui rendent les escarmouches encore plus endiablées!
La transformation en Link-Garou change complètement la donne même si certaines scènes restent étranges…

Je trouve que certains personnages manquent de profondeur, je parle des résistants d’Hyrule.
Le concept d’avoir des Hyliens de base qui aident Link aurait dû être beaucoup plus approfondie.
Voire même nous permettre de les avoir à nos côtés dans certains combats.
On fait bien quelques quêtes avec eux mais tout de même, ce concept aurait du être beaucoup plus primaire et non secondaire.
Après je peux comprendre leurs choix, lorsqu’on joue Link, on est seul contre l’adversité.
On reçoit quelques coups de pouces mais sans plus.
Avoir une véritable résistance aurait peut-être retiré trop de substance à Link ou au contraire, cela aurait fait de ce jeu, un incontournable? Je ne sais pas.

Iria est très peu présente dans le jeu alors que Saria avait charmé toute une génération de joueurs.
Zelda est si peu présente que l’on se demande si Link et elle ont un lien comme dans tous les autres jeux.
On a vraiment du mal à s’attacher à elle, dans les autres, elle est fougueuse et enjouée!
C’est une pirate de renom dans Wind Waker ou une fille cherchant à sauver son père et protéger le royaume dès son plus jeune âge.
Ici, elle semble enfermée sans réellement essayer de sauver son peuple.
Alors que la véritable Zelda serait déjà en train de manigancer 2/3 trucs.
Même lorsqu’elle fusionne avec Midona pour la sauver, on n’est peu convaincu…
La Zelda de Majora’s Mask qui n’apparaît qu’a travers des flashbacks est encore plus intéressante que cette otage des ténèbres.
C’est pour ça qu’un personnage comme Telma ressort du lot.
Certes, elle et les rebelles n’auraient pu gagner tout seul mais ils ne sont pas restés comme Zelda a attendre que quelque chose se passe.
Dire que cette dernière dans Ocarina of Time s’est entraînée 7 ans pour devenir une Sheika accomplie qui combat les forces du mal!
Heureusement certains personnages récurrents viennent nous mettre du baume au cœur comme Skull Kid.
Le côté graphique du jeu est réellement sombre, j’imagine pour compenser avec la joie cartoonesque de l’opus précédent, Wind Waker.
De plus, le peuple twili aka le peuple du crépuscule et bien des créatures comme des personnages sont réellement flippants.
Sur l’échelle de la peur, s’ils vous demandaient l’heure dans la rue en pleine nuit, vous seriez en train de courir comme si un T-Rex vous poursuivait.
Dieu merci, votre vie n’est pas Turok.
Les ténèbres sont omniprésents et pourtant c’est Majora’s Mask qui m’aura fait le plus peur avec le temps imparti qu’il nous reste en bas de l’écran.
Je tiens quand même à saluer le côté magnifique.
Néanmoins j’aurais bien aimé que l’on en apprenne plus sur le peuple twili, son histoire, les limites de sa dimension etc…

Le jeu est loin de m’avoir déplu.
Au contraire, je trouve juste qu’il avait un potentiel qui aurait mérité d’être encore mieux exploité.
J’apprécie enfin le fait que Link puisse se battre à cheval!
Ce qui change toute la donne et offre un véritable vent de fraîcheur sur la licence.
Les techniques du Stalfoss permettent en plus de faire des combats de folie!
je me rappelais me battre uniquement pour pouvoir admirer les sublimes bottes secrètes que je devais faire au nunchuk!
Et oui, c’est aussi le premier Zelda avec un système qui nous pousse réellement dans le combat et nous oblige à bien parer avec notre bouclier.
Mais mon réel plaisir, c’est de jouer cette aventure avec la princesse du Crépuscule qui est clairement la co-héroïne de l’histoire.
Et surtout son physique de rêve qui a clairement laissé Link bouche bée en fin de jeu (pas que lui d’ailleurs je pense).

C’était mon 200ème article! A vous les studios, les Kupos!
𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!
Je rentrais dans l’adolescence quand j’ai joué à Twilight Princess et j’avoue que le changement de ton, l’histoire plus sombre avait été la bienvenue (même si j’avais beaucoup aimé les précédents).
Et contrairement à Navi, Midona a un véritable rôle, elle est parfois agaçante (comme tout compagnon quand on y réfléchit) mais elle apporte réellement quelque chose à l’intrigue et on s’y attache énormément.
Franchement j’en garde un très très bon souvenir même si ce n’est pas mon préféré
Oui, elle avait un vrai rôle, un véritable personnage avec ses propres aspirations!
C’est lequel ton préféré?
Ocarina of time ;>