Cet article est une fanfiction sur le personnage de Signora dans Genshin Impact!
“Un regard brûlant de haine et un cœur de glace, voilà ce qu’elle était devenue. Mais comment la Onzième Exécutrice des Fatui, anciennement connue comme la Sorcière des Flammes Ardentes, est-elle passée de jeune femme insouciante à cruelle dominatrice?”
SplashNoodle nous narre l’histoire tragique de Rosalyne dans un conte où la joie cède la place à la douleur…
Prologue
Tandis que sa proie se consumait lentement, elle observait le paysage. La neige, d’un blanc éclatant, éblouissait ses yeux. Ça et là, elle pouvait apercevoir les traces laissées par les animaux ayant fui le champ de bataille. Elle ne ressentait pas le froid mordant de l’hiver environnant. Il y avait bien longtemps qu’elle avait oublié la sensation de l’air glacé sur sa peau.
Rabaissant son chapeau, elle se fit la remarque que ce n’était pas la seule chose qu’elle avait oublié. Elle avait en effet remarqué que, depuis quelques années, se remémorer son passé devenait plus difficile. Certes, elle se souvenait de ses motivations initiales, mais celles-ci devenaient de plus en plus vaporeuses avec le temps.
Pire encore, elle peinait à se rappeler le sentiment qui la liait autrefois à Rostam. Rostam… Ce nom avait jadis tant signifié pour elle.
Et pourtant la seule chose qu’elle savait aujourd’hui était qu’elle avait juré de venger sa mort.
Il y avait cependant un autre nom dont elle se souvenait parfaitement.
Car elle l’avait maintes fois entendu pendant ces années à purger le monde. Un nom maudit, qu’elle abhorrait de toute son âme. Barbatos. Tandis que ce patronyme lui revenait, une intense haine s’empara d’elle. Si elle avait promis de venger la mémoire de Rostam, elle s’était fait le serment de faire payer celui qui, il y a tant d’années, était encore l’objet de sa pieuse adoration.
Elle tenait l’Archon pour responsable de la mort de Rostam, bien qu’elle avait depuis longtemps perdu le souvenir des détails ayant mené à cette sinistre conclusion. Dans un soudain accès de rage, elle produisit des flammes si ardentes qu’elle en calcina les herbes situées sous ses pieds.
Herbes qui il y a encore quelques instants étaient recouvertes d’un épais manteau de flocons laiteux.
Son ire enfin calmée, elle se mit à réfléchir. Ses problèmes de mémoire n’étaient pas du registre de l’habituel. S’il s’agissait de simples oublis, elle ne s’en inquiéterait pas le moins du monde, mais elle savait que ce n’était pas ça. Non, c’était plus profond, plus… brûlant. Comme si le feu qui coulait dans ses veines emportait ses souvenirs et les réduisait à de pathétiques braises.
Parallèlement à la combustion de ces vestiges de sa vie passée, elle avait constaté que ses flammes devenaient de plus en plus puissantes.
Et elle craignait qu’elles ne finissent par l’emporter elle aussi un jour.
« Comme je te l’ai dit, nous avons les moyens de t’aider. La Tsaritsa a les moyens de t’aider. Notre offre tient toujours. »
La voix qui venait de retentir la sortit de sa rêverie. Elle avait déjà entendu cette voix, dans d’autres lieux et d’autres circonstances. Elle se retourna pour découvrir son interlocuteur. Il s’agissait bien évidemment de l’homme qui la poursuivait depuis quelques temps déjà, aussi n’était elle pas surprise de le trouver là. Après tout, les Fatui la surveillaient depuis un long moment.
Ballade au pays des vents
« Rosalyne ! Rosalyne !
Elle se retourna à l’appel de son nom. Sa mère accourait vers elle, un petit paquet dans les mains.
— Rosalyne ! Tu ne vas quand même pas partir sans me dire au revoir ! Et en plus, tu auras besoin de forces pour la route…
— Maman, la ville n’est pas si loin que ça et en plus, je t’ai déjà dit au revoir. Trois fois. » dit-elle, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres. Sa mère avait toujours été très protectrice envers elle, sa seule enfant, et la voir s’éloigner devait être un moment particulièrement difficile.
« Trois fois, ce n’est pas assez ! décréta sa génitrice, l’air boudeur et les yeux embués de larmes.
— Je te reconnais bien là, ma petite maman. Tu as toujours eu du mal à me quitter des yeux, répondit-elle, des larmes se formant aussi sous ses yeux bleus. Mais on en a déjà discuté des dizaines de fois, et tu sais qu’il n’y a pas de meilleure solution si je veux réussir mon concours. C’est mon rêve depuis toute petite ! Et puis je t’ai promis de t’écrire toutes les semaines !
— Tous les jours ! » supplia sa mère dans un sanglot.
Rosalyne éclata d’un petit rire cristallin, quelques gouttes roulant le long de ses joues. Elle prit le paquet des mains de sa mère, l’enlaça une dernière fois, et se mit enfin en route vers Mondstadt.
𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!
La suite *clap clap clap* la suite !