Le Conte des Flammes écarlates – Prologue – Fanfiction sur Signora de Genshin Impact
Lorsque Rosalyne arriva devant la ville, elle se fit la réflexion que malgré les imposantes murailles entourant la cité, celle-ci semblait s’élancer vers le ciel, comme une ôde à la liberté. Ce n’était pas la cité de Barbatos, Archon de l’élément Anemo, sans raison. La jeune femme était assez impressionnée par l’enchevêtrement à la fois simple et complexe des maisons qui ceignaient les rues.
Et ne manqua pas de regarder les étals des différents marchands de la rue principale. Mieux valait repérer immédiatement les commerces qui feraient sous peu partie de son quotidien.
Après s’être perdue dans le dédale des ruelles de la cité et avoir demandé son chemin à un passant, Rosalyne trouva enfin la maison où elle résiderait le temps de ses examens. Elle y avait loué une petite chambre.
Et la propriétaire – une femme forte du nom d’Alma – lui avait fait une très bonne impression. La pièce était meublée d’un lit en bouleau, d’un bureau en exquisetier et d’une armoire d’un bois qu’elle ne parvenait pas à identifier. Les murs, peints d’un vert pâle, étaient décorés d’une sympathique fresque florale. L’ensemble, bien que dépareillé, plût immédiatement à la jeune femme. Elle venait seulement d’arriver, mais se sentait déjà chez elle.
Ses affaires proprement rangées, Rosalyne décida de découvrir un peu plus la ville. Elle devait en effet localiser les quartiers de l’Ordre de Favonius, puisque la bibliothèque où elle passerait la majorité de son temps s’y trouvait. Elle souhaitait aussi se rendre à la cathédrale, que l’on disait magnifique.
Et elle ne pouvait absolument pas manquer l’occasion de s’émerveiller devant la statue de Barbatos.
Après être passée devant la forge, Rosalyne se dirigea vers la place principale, située un peu plus en hauteur. Puis, tournant à gauche après avoir passé le Bon Chasseur (le meilleur restaurant de la ville si elle en croyait les conversations qu’elle avait perçu en se promenant), elle gravit les marches qui l’emmenèrent au deuxième étage de la ville.
En effet, la capitale des vents était conçue d’une telle sorte que l’on pouvait distinguer quatre niveaux distincts dans sa conception. Le premier était le plus habité, et abritait la majorité des commerces de la ville ; le second, plus discret, servait principalement de zone de passage, bien qu’il y eût quelques habitations ; le troisième donnait sur une petite place où l’on pouvait trouver un hôtel (souvent, les diplomates étrangers y étaient hébergés), et était relié au dernier niveau par un large escalier. Le dernier niveau était le plus élevé et était lui-même divisé en deux parties.
Dans la partie inférieure se trouvaient le Quartier Général de l’Ordre de Favonius.
Et la partie supérieure menait enfin vers la cathédrale et l’immense place de la statue.
Cette conception était due à la géographie même de la région de Mondstadt : en effet, le pays était constellé de falaises, et la ville avait été construite sur l’une d’elle. Entourée d’eau, la ville bénéficiait donc du relief escarpé et de son insularité comme défenses naturelles.
Auxquelles s’ajoutaient les imposantes murailles qui la ceignaient.
Alors que la jeune femme gravissait les marches menant au dernier niveau de la ville, elle fut brusquement bousculée par un jeune homme qui, pressé et sans doute perdu dans ses pensées, ne l’avait pas vu. Elle manqua de chuter, mais le choc ayant sans doute sorti l’indélicat personnage de sa rêverie, celui-ci la rattrapa de justesse.
« Pardonnez-moi mademoiselle ! Je ne vous ai pas blessé j’espère ?
— Je ne crois pas, répondit une Rosalyne confuse. Tout au plus un peu sonnée je crois…
— Je suis vraiment navré de vous être rentré dedans si violemment… Peut-être puis-je vous aider, pour me faire pardonner ? demanda le jeune homme, visiblement inquiet.
— Et bien… peut-être que oui, en effet. Sauriez-vous me dire à qui je dois m’adresser pour emprunter des livres à la bibliothèque ?
— Demandez Otto. Il est un peu grincheux, mais il a bon fond et tient vraiment à ses ouvrages comme à la prunelle de ses yeux. N’hésitez pas à lui dire que vous venez de la part de Rostam, et les portes de la bibliothèque vous seront grandes ouvertes ! » ajouta le jeune homme en criant, car il s’éloignait déjà. Rosalyne lui adressa un petit geste de la main, et alors qu’elle reprenait finalement sa route, un petit sourire se dessina sur ses lèvres sans qu’elle en eût conscience. « Il est maladroit, mais il a du charme ! » pensa-t-elle, tandis qu’elle approchait enfin du seuil qui la conduirait au savoir.
𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!
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