Metal Gear Solid… je vais enfin vous parler de la série des Metal Gear avec le premier opus auquel j’ai pu joué durant mon enfance.
Mon meilleur ami était bloqué au premier niveau, une simple infiltration jusqu’à un ascenseur, ni vu ni connu.
Il était bloqué et j’étais à l’époque “pré-internet”, le “chic type”.
Celui à qui on faisait appel pour être débloquer dans un jeu (à une époque où les rumeurs de résurrections pour Bill Cosby dans Final Fantasy VII étaient légion).
J’ai eu une révélation depuis que j’avais réussi à avoir Mew sur Pokemon grâce à un heureux hasard… mais revenons à Metal Gear.

Pendant que mon pote allait aux WC et me balançait sa manette qui n’avait plus de bouton “pause”(véridique!)…
Je comprenais rapidement que ce jeu était une perle.
Et que le jeu vidéo venait de passer à la vitesse supérieure.
Auparavant, les ennemis avaient une IA (intelligence artificielle) très réduite.
Et les jeux d’infiltration pouvaient être résolu grâce à un sprint ou la méthode bourrin (chose encore possible dans les jeux Hitman par exemple).
Bien entendu que Metal Gear Solid n’échappe pas à ce postulat.
Mais contrairement aux jeux qui le précédaient, on devait quand même utiliser ses méninges.

Le jeu, surtout au départ, me faisait penser aux Resident Evil.
Pas sur les zombies (bien que les soldats génomes étaient loin d’être des génies).
Mais sur le concept même du jeu.
Une caméra fixe à certains endroits qui nous empêche de voir ce qui nous attends plus loin (sauf si on utilise les binoculaires), des munitions en faible quantité (en début de jeu, on ne pouvait pas enchaîner plein d’ennemis avec nos armes à feu).
Si les graphismes pixelisés de l’époque pouvait passer, lorsqu’on était repéré (les ennemis nous cherchaient pendant une minute avant de reprendre leurs routines), une musique s’enclenchait!
Et je vous assure qu’aujourd’hui encore quand je suis en retard, il m’arrive de l’entendre.
On arrive donc à éviter les ennemis, à éviter l’usage d’armes à feu.
Voire même faire des embuscades aux ennemis en créant du bruit ou autre.
Même les caméras, on apprends à les reconnaître et à les éviter (avant de pouvoir les brouiller).
Ce jeu nous apprenait surtout à nous adapter et à apprendre la routine de nos adversaires.
J’ai vraiment adoré l’impact que cela a pu avoir sur ma façon de penser.
M’obligeant même à faire de la reconnaissance avant de passer aux hostilités.

L’aspect technique du jeu est présent mais j’omet un détail ô combien important: le scénario.
Avant un jeu vidéo de cet acabit, c’était “sauver le monde d’une menace” alors que ce jeu a une véritable géopolitique.
De nombreux dialogues sont présents, entre Snake et ses correspondants.
Ainsi que de nombreux personnages, amis ou ennemis (oui, de vrais discussions avec les boss du jeu).
Ils concernent à la fois le jeu ou même la philosophie de vie des protagonistes.

Même la menace du jeu est “réaliste”!
Le Metal Gear Rex est une arme ô combien menaçante!
Seule, elle ne peut causer la fin du monde.
Mais grâce à ses obus nucléaires, elle peut lancer une catastrophe nucléaire qui lancerait des représailles par le pays touché…
Ce qui explique pourquoi on envoie Snake Solid en solo au lieu d’envoyer l’armée.
C’est rare mais qu’un jeu “de guerre” montre les désastres et les risques d’une guerre nucléaire (ou de la guerre tout court) mérite quand même un peu de respect.

L’un des véritables piliers de ce jeu (voire même de cette licence) sont ces boss.
Jusque là, le jeu restait plutôt réaliste mais bien entendu, le paranormal voire le fantastique vont rentrer en jeu.
Chaque boss est une petite pépite, car il vous oblige à utiliser vos nouvelles armes.
Mais aussi scénaristiquement puisque vous êtes obligés de les éliminer pour avancer.
Voire même philosophiquement puisqu’ils ont une sacrée tendance à partager leurs états-d’âmes.
Comme ils poussent Snake dans ces derniers retranchements, le jeu nous pousse aussi en tant que joueurs à nous surpasser!

Je parlais de réalisme mais quand vous devez vous battre contre Gray Fox, un cyber-ninja qui a éliminé façon puzzle les gardes et qui dispose d’un camouflage optique, vous vous dîtes que j’ai tout faux.
Pourtant, c’est en activant les extincteurs automatiques à eau, que la “pluie” vous aide à la retrouver et à le savater à l’ancienne.
Mais vous savez ce qui est le plus drôle? C’est que c’est loin d’être l’unique façon de le vaincre!
Le jeu offre un panel impressionnant de choix pour vaincre les boss, ce qui facilite amplement la jouabilité de cet opus.

On pourrait penser que Snake est seul mais les nombreux contacts radios qu’il a prodiguent de sacrés conseils (lorsqu’il n’essaie pas de les draguer).
Par dessus tout, ce jeu incorpore une arme ô combien comique, le carton!
C’est devenu limite l’îcone de cette licence de jeu puisque l’infiltration via le carton devient enrichissante.
Les ennemis sont loin d’être idiots puisqu’ils savent si votre carton fait bien partie de leur entrepôt ou non (il faut bien choisir son carton aha).
Mais en plus, durant un passage parmi les loups, vous allez avoir besoin de l’urine d’un loup pour pouvoir passer sans être repéré…
A l’époque, c’était révolutionnaire!

Le jeu demandera moins d’une dizaine d’heures à un ancien joueur pour être terminé.
Mais il en demandera bien plus à quelqu’un qui découvrira pour la première fois cet opus avec ses fonctionnalités.
Metal Gear Solid s’achèvera avec son lot de combats, d’infiltrations et de monologues ainsi que de duel à mains nues (au point que je me demande si le Close Quarter Combat n’a pas gagné en popularité grâce à ce jeu).
Si vous vous débrouillez bien, le jeu s’achève aussi avec une certaine romance
Cependant, cela nécessite de faire les bons choix aux bons moments!

Les différentes fins, les musiques, les armes, les boss, l’ambiance, la satisfaction ressentie à la fin de ce jeu-vidéo font de Metal Gear Solid, l’un de ces jeux qui modifient à jamais le rapport entre le joueur et le jeu-vidéo!
C’est tout de même une licence qui est arrive à réutiliser la géopolitique des épisodes antérieurs dans les épisodes suivants!
Ce qui est loin, très loin d’être simple.
Episodes que j’aborderai prochainement!

Ah, enfin un article sur MGS, merci beaucoup, j’ai hâte de lire les autres sur MGS2, 3 etc.
Ahaha je te remercie, vu le temps qu’il m’a fallu pour enfin en parler, je pense que le prochain sortira en 2023!
Je rigole, vu que je suis lancé, ce sera déjà en … 2019 ahaha
Bien que je possède quasiment tous les MG / MGS, il y en a des tas que je n’ai pas encore faits / finis : 5, ghost babel, metal gear, Snake’s revenge, ac!d 1+2…
J’ai joué uniquement au 1 2 3 4 et 5 =S
Moi aussi j’étais bloquée à ce moment-là quand j’étais petite (et encore, ce n’était que la démo du jeu). Quand j’ai ressorti les cd de démo de la play (on en avait des tas), j’ai rejoué à la démo de MGS et j’ai réussi OKLM mdr. En fait, je ne connaissais pas les jeux d’infiltrations à cette époque et depuis que j’ai testé Syphon Filter (un an après la découverte de MGS), ben j’ai compris comment il fallait faire etc.
J’aimerais bien me faire la série car je n’ai pas eu l’occasion de m’y pencher ^^
Ahhh Syphon Filter! *prends un coup de vieux*
Ah mais c’est un de mes jeux préféré haha ! D’ailleurs je n’ai pas encore fini le premier… ._. et pourtant j’en suis à la fin !
Le deuxième je n’ai pas pu le finir car j’étais bloquée au moment où on doit raisonner Gregorov (il nous visait la tête ce connard) mais ensuite, les deux CD (oui y en avait deux) ont été cassés :(… les CD cassés sont ma hantise
Tu dois le terminer un jour, c’est ta mission de 2020!
Mission impossible pour moi XD