Ravenlok, une fille aux cheveux violets tombe dans une dimension parallèle comme Alice au pays des Merveilles.
Elle doit libérer cette nation du joug de la terrible reine.

Le scénario de Ravenlok

Ravenlok, c’est l’histoire d’une jeune fille qui déménage en pleine campagne avec ses parents. Ils ont hérité un domaine du côté de sa mère, plus précisément de la tante Lisa.
Décidément les tantes rapportent côté héritage!
Une femme qui raconte beaucoup de contes et parlaient de lieux fantastiques.
Mais la jeune fille s’en moque, puisqu’elle a perdue ses amis et ne veut pas vivre au fin fond de la campagne, même s’il fait bon selon Popa.

En se promenant dans la grange, on touche un miroir et on arrive dans un monde digne d’Alice au Pays des Merveilles. Cela m’intrigue car pendant qu’on est dans un autre monde, nos parents doivent s’inquiéter non?

Une reine gère ce monde fantastique et on doit la vaincre car on est l’élue.
C’est très drôle car notre héroïne accepte rapidement son nouveau rôle. Elle oublie sa famille, la campagne et même son chien!
On doit donc arpenter le monde pour trouver 3 artefacts pour ouvrir l’accès au château fort de la reine pour la vaincre.

Ainsi le jeu est un peu une sorte de long couloir avec des miroirs et différents biomes.
Quelques allers-retours pour donner des objets à des npcs mais aussi améliorer notre stock de consommables ou nos statistiques.
Je vous jure que j’étais choqué.

Une fille qui hérite une ferme de sa grande tante? Et la papa qui parlait de planter des plantes?
Je pensais jouer à une sorte d’Harvest Moon voire même Harvestella mais non! Que nenni!

Un jeu qui a su avoir un gameplay énergique et aussi des quêtes liées toutes les unes aux autres

C’est une sorte de double jeu à la fois.
Vous avez une partie que je qualifierais de “point and click”. Vous vous promenez à travers le monde et vous devez ramener des figurines à un personnages, un brouillon à l’autre, etc…
Le genre de jeu qui nécessite d’ouvrir l’œil pour débloquer les situations. Mais c’est un monde qui mérite d’être exploré.

Du côté des combats, c’est le lapin de Duracell.
Ravenlok (oui tellement l’appellera ainsi car elle a les cheveux sombres) peut dasher énormément au point où je me demande si cela vaut véritablement la peine de bloquer des coups? On peut s’enfuir aussi vite que Sonic.
Et alors côté coup, elle n’a pas de soucis d’endurance comme Sebastian Castellanos dans Evil Within (et son cardio affaibli par la binouze).
En plus, plus vous enchainez l’ennemi, moins il pourra bouger ou autre.
Je vous jure que vous n’avez même pas besoin des compétences dans ce jeu!

Vous avez des compétences magiques (que vous obtenez après avoir vaincu certains boss) qui se rechargent dans le temps et ne nécessitent pas de mana:

• Les missiles de glace, ils sont téléguidés et cela knockback bien l’ennemi.
• Une sorte de charge en avant mais qui ne va pas assez loin à mon gout.
• Un combo de coup d’épée qui n’est pas mal du tout.

Vous pouvez aussi consommer des potions de soin (mais vous en aurez besoin que contre les boss vraiment et encore) et lancer des bombes (qui s’achètent). Sachant qu’en plus, cela permet d’arrêter le temps donc pour peu que vous appuyez au bon moment, impossible de décéder.

Tuer des ennemis vous permettra de gagner des plumes et de l’argent. L’argent est nécessaire pour les consommables et les plumes vous permettent de prendre en niveau (et donc d’augmenter ses statistiques).
Ainsi, même si vous êtes bloqué (même si cela m’étonnerait), vous n’avez qu’a farmer des monstres pour obtenir des plumes et de l’argent pour booster vos statistiques (et vous ressentez la différence avec 2/3 niveaux en plus seulement).

Conclusion sur Ravenlok

On pourrait penser que ce jeu soit uniquement une sorte d’A-RPG alors que non.
Vous allez devoir résoudre des énigmes, des puzzles et trouver des objets sur certaines maps.
Je vous rassure pas besoin d’être Sherlock Holmes pour les résoudre.
Pourtant, j’y ai passé un bon moment (bon, j’y ai joué après Redfall donc forcément tout était mieux après).

Sans compter que les graphismes dont je parle peu sont très mignons et les musiques respectent bien les thèmes.
La petite danse pour obtenir les figurines fera fondre votre petit cœur.
Dommage que le jeu soit en anglais vu sa durée de jeu.

Ce Zelda-like très inspiré d’Alice au pays des Merveilles, je dirais qu’il est bon mais ne dure pas très longtemps.
Personnellement, je le compare à Guardian’s Crusade.
Ils n’ont rien à voir mais je pense que si le premier est un excellent jeu pour apprendre les RPGs à un enfant, Ravenlok est un jeu idéal pour apprendre les Zelda-like à des enfants. Et aussi accumuler plein de pitis chapeaux.
Un jeu qui partage une sorte d’enthousiasme en partie causée par son héroïne super excitée qui se transmet au joueur.
Idéal pour un dimanche soir et se détendre avant la reprise des études et/ou du boulot.

𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗞𝘂𝗽𝗼𝘀! 𝗦𝗶𝗻𝗼𝗻, 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗰𝗵𝗶-𝘁𝗰𝗵𝗶 (𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁)!

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